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Le film « Article 43 » de Denise Gilliand traite avec rigueur, intelligence et  respect de la vie de détenus dits de droit commun dans le cadre d'un pénitencier Suisse romand.
Remarquable et magnifique d'humanité.  Traitement original, montage nous faisant éprouver le temps indéfini de la prison, l'attente traumatisante de ces prisonniers, leur espoir et leur déception face au pouvoir discrétionnaire de l'institution judiciaire.
A diffuser au plus vite.
Un contribution éminente vers l'amélioration des conditions carcérales, l'évolution des lois.

Jean Mayerat  
Ancien prisonnier politique lors de la guerred'Algérie (Un an de cellule).



Nous sommes venus voir la diffusion du film « article43 » au cinéma Atlantic en présence des personnes qui ont travaillé sur ce projet. Nous avons été très touché par ces images qui parlent avec honnêteté et sans intrusion dans la vie des détenus.
Merci de ce partage.

Laura et François



Chère Denise,
Après ton film, j'ai eu envie de laisser tes images se prolonger dans ma tête, de rester avec les détenus dont l'intelligence des mots, les regards, les vérités m'ont passablement ébranlée. Bravo pour ce travail parfois tout en pudeur et parfois si direct, et bravo aussi d'avoir réussi à mener à terme ce projet malgré tous ses aléas.
Ce voyage au bout de l'Autre est une vraie leçon de vie et d’échange et ce parti pris de ne rien vouloir savoir des délits donne une intensité qui va crescendo, d’autant plus que l’on ne s’attend pas à ce que tu poses LA QUESTION à la fin. Je dois dire que la façon dont les deux détenus «avouent» leur crime, blesse comme un coup de poignard dans le cœur, tellement, tout au long du film, ils se montrent exigeants avec eux-mêmes, sévères avec leur passé, avec leurs écarts et tellement leur volonté de renaître au monde est criante…
…J’espère que ton film sera vu par beaucoup.

Emmanuelle



(extraits)
……. J'ai regardé "Article 43" avec beaucoup d'intérêt et d'empathie. Je trouve qu'il évoque un sujet de grande actualité, non seulement en Suisse mais aussi dans d'autres pays européens où le durcissement des peines et l’enfermement à vie sont à l'ordre du jour. L'atelier d'écriture et de réalisation de films, auquel participe un certain nombre de détenus, permet de créer le contexte pour aborder en confiance ces questions essentielles touchant au sens de la vie. Le fait que détenus, surveillants et équipe de l'atelier se mélangent et par moments ne se distinguent plus est une belle illustration de ce principe humaniste affirmé tout au long du film. En même temps, et là je me permets une critique, cette expérience de tournage au sein de l'univers carceral, aussi passionnant qu'il a dû être pour tous les participants, finit par me lasser en tant que spectateur. Dans l'univers clos et pesant de la prison, pour moi, le hors-champ prend toute son importance : les moments où les détenus se projettent vers l'extérieur (et vers l'avenir) sont à mes yeux les plus forts du film. Le film prend tout son sens au moment où ils abordent les conséquences sur leur existence de l'application de l'article 43. Je regrette un peu que cette dimension politique n'ait pas plus de place et que le récit - en commentaires voix off - de l'expérience de l'atelier prenne largement le dessus...
Avec mes amicales pensées.

Micha



Bonjour Denise
J'ai vu "Article 43", dimanche passé (à Nyon). Dommage mais je n’ai pas pu voir les courts de ces potes, oui, je me sentais pote avec eux après ton film et j’ai regretté beaucoup que l'on ne voie pas tout de suite leur créations, je l'attendais jusqu'au bout, j'aurais voulu en discuter avec toi mais ne pouvais malheureusement plus rester.
En tout cas bravo pour ton/votre courage et persévérance!!!
Il y aura d'autres possibilités pour les voir?
Je t'embrasse

Irène 


Salut Denise, toutes mes félicitations pour la mention spéciale que tu as obtenue. Elle récompense un travail méritoire – et c’est vrai que lorsqu’on avait discuté ensemble de ton film, j’avais oublié d’évoquer sa pertinence et son importance sociale (on dirait « citoyenne » aujourd’hui). Encore bravo !

Christian



Film remarquable, magnifique d'humanité et d'intelligence.
et quel travail ... Sans réserve !
Avec mon amitié et mon admiration sincère.

Jean M.


Un film passionnant et attachant, qui documente sur un ton équilibré de bienveillance et de lucidité, avec un engagement convaincant. Un film d'une grande maturité humaine et cinématographique, dont la durée et le rythme, ainsi que l'équilibre du montage, permettent d'entrer en relation avec des hommes enfermés depuis et pour peut-être encore longtemps.
Un regard affûté, qui explore la souffrance de ce long enfermement et de l'incertitude d'un avenir. Et, pendant ce temps, ces hommes créent des films...à voir absolument, tous les cinq, dans le même temps que Article 43.

Olivier F



Authentique, respectueux et humain : ce sont les 3 adjectifs que j'associerais à Article 43 :
Authentique car personne n'y joue autre chose que son propre rôle, sans détour ni mensonge. La réalisatrice nous fait part des différentes étapes du tournage, de ses appuis ou difficultés, de son désarroi parfois; les détenus ne se cachent pas, se montrent tour à tour intéressés, excités par l'aventure, excédés quand ça ne fonctionne pas parfaitement, solidaires toujours; les surveillants témoignent de leur intérêt pour cette démarche, et surtout de leur surprise devant la métamorphose des détenus.
Respectueux car aucun jugement n'est apporté. Denise Gilliand choisit d'ignorer le passé des détenus afin de ne pas fausser les rapports ou partir sur des a prioris. On ne connaîtra qu'à la fin les raisons de leur incarcération, et à ce stade, cela n'a plus d'importance car nous connaissons ces hommes sous un autre angle.
Humain car les différents films - celui de Denise Gilliand et ceux des détenus - sont prétexte à une rencontre, un échange et un dialogue vrais.
Très beau film donc, juste, sans pitié ni concession.

M.H.

Bonjour!

Tout d'abord je tiens à dire que le travail qui a été effectué me parait juste remarquable. D'abord chaque court métrage m'épate, ces différences, et ces ressemblances à la fois!

Pour des artiste en herbes je trouve juste génial. Et puis je tiens à dire, que j'ai eu le privilège tout dernièrement d'aller à la Colonie, on nous y a présenté plein de choses, y compris les 5 courts métrages. En plus de ce privilège j'ai également eu la chance de rencontrer Mme Gilliand (à l'éésp) et franchement ces regards croisé mon beaucoup apporté!

Sans exagérer je peux dire que TOUS mes préjugés sur la prison sont tombés!

Et puis sans le connaître vraiment, je voulais dire un grand merci à Marco. Vous me semblez juste être quelqu'un d'exceptionnel, et un ASC juste incroyable, ça a été un plaisir de vous rencontrer!

Marie-Laure, étudiante éésp


Bonjour Denise Gilliand,

un mot pour vous dire que j'ai trouvé votre travail d'une nécessité
rare. On ne parle jamais du monde carcéral, c'est incroyable. Et que c'est une prise de conscience sur les dérives d'une administration qui ne prend plus les individus pour ce qu'ils
sont, des personnes.

Le film a, par ailleurs, un ton d'une humilité et d'une sensibilité qui le rend extrêmement fort pour moi, qui ne connaît pas du tout ce monde-là et pourrait vite m’en détourner par facilité.

C’est une invitation à savoir, à être informé, à s’humaniser vis à vis des détenus. C’est aussi, et j’ai peur de m’être rendu un peu ridicule auprès d’une de vos collaboratrices à la sortie
du bio, émouvant à en pleurer.

Je vous souhaite bonne route et de pouvoir le montrer au plus grand nombre,

Joan